Il était une fois un être majestueux et mystérieux qui vivait dans l’une des dernières forêts encore en vie.
Tel un cerf, cet être portait au sommet de son crâne des bois s’élevant, haut vers le ciel, témoignant de son très grand âge et de sa très grande sagesse.
Il avait le pouvoir de soigner le cœur gris des hommes coulé dans le béton urbain.
Il suffisait de croiser son regard animé de miroirs pour se baigner dans les méandres de la beauté, dans la profondeur de la nature, dans l’âme de chaque être, dans le tout.
Il fut appelé, « Reset le rêve », car au centre de son torse un bol tibétain se mettait à vibrer. Tout ce qui était alors séparé se rassemblait enfin, en parfaite harmonie.
Dans la conception de cette œuvre, le choix et la teinture des matières ont été des étapes importantes. Pour arriver à la précision des couleurs souhaitées, Nadine Marchal s’est adressée à une experte en teinture : Charlotte Marembert de Myrobolan. Tout comme on zoome sur un paysage, il fallait rentrer dans la matière, dans l’infiniment petit, dans les plus fines des nuances.
Dans la structure, le verre et le métal s’harmonisent et s’opposent, ils oscillent entre force et fragilité. On retrouve la symbolique de la spirale, du cycle de la vie, de l’infini. En son centre, le bol tibétain invite à une pause, à la méditation, à la réflexion.